dimanche 30 novembre 2014

Changement de nom


Une fois n'est pas coutume, dit-on. Mais cela pourrait bien, chez moi, être qualifié d'habitude ! 

Cet été, ce fut le plus important. Celui qui transforme votre statut, vous place définitivement dans la cour des grands et vous attribue l'étiquette de femme mariée. Si ce nouveau nom paraît ne pas bouleverser une vie de couple déjà bien rodée, il sème son petit grain de sable dans les rouages.

Il faut modifier la phrase prononcée sans réfléchir quand on décroche le combiné, prendre le temps d'expliquer que oui, vous êtes la bonne personne et non, que vous n'avez pas divorcé...

Mais en matière de changement de nom, force est d'avouer que je n'en suis pas à mon coup d'essai ! Ça a commencé il y a quatre ans, avec l'envie de poster quelques billets sur la toile.
D'abord, j'ai créé un blog sous le nom du "Big Mag." En comparaison avec ce hamburger, mélange de tout un tas d'ingrédients. Sauf que je déteste la junkfood. Le nom était mal choisi. Il ne facilitait pas une ligne d'écriture. Trop de sujets disparates, fourre-tout.

J'ai donc cherché quelque chose qui me ressemblait davantage. "La fille d'Oc" a vu le jour peu de temps après. Cette fois, mon attention se focalisait sur le Sud-Ouest dont je suis originaire. Un brin nostalgique de mon pays de cocagne, mais pas suffisamment prolifique. En plus, le nom était trompeur. Comment, ce n'est pas un site de doctoresse ? Blanc.

Pendant un moment, j'ai mis en pause mes élans d'écriture pour me consacrer à d'autres passe-temps. Et c'est par eux, il faut bien le dire, que je suis revenue au point de départ. Bricoler, chiner, partager mes découvertes, donner l'envie de faire une chasse au trésor. Autant d'occupations qui m'ont donné envie de recommencer...

Quel nom allais-je bien pouvoir lui donner à ce nouveau-né ? Choisir un nom n'a rien d'une sinécure. Certes, ce n'est pas le prénom d'un enfant que l'on cherche. Il n'empêche qu'on se creuse la tête pour ce projet qui nous tient à coeur ! On souhaite qu'il ait une longue vie, que son nom soit le parfait reflet de son contenu, qu'on le retienne facilement et qu'il finisse par être reconnu dans un domaine particulier.
Les potins d'Augustine était un clin d'oeil à Marcel Pagnol. Un brin désuet. Puis, Buy buy oldy, la traduction d'une fièvre acheteuse. Plus approprié pour une boutique.

Je vous le disais, pour moi, le changement de nom se répète... Un peu comme un pas de danse de rock'n roll. Une chose est sûre cependant. La brocante est une passion, le détournement d'objets, un jeu amusant. 

Souhaitons donc une longue existence à Broc'N Droll !

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