mercredi 15 juillet 2015

Un électrophone à tout faire


J'avais beau passer en revue les sites spécialisés, me creuser le ciboulot, je faisais chou blanc. Il n'y avait pas une tire-lire, pas une urne ou un autre contenant, qui me plaise pour le jour du mariage. Je ne voulais pas commander un objet tout prêt. Alors je suis allée flâner chez un brocanteur albigeois, Gourou. Fournisseur officiel de la famille quand il s'agit de fouiner en dehors des brocantes à ciel ouvert... Au détour des allées, j'espérais saisir une idée, une inspiration, et pourquoi pas une bonne trouvaille !

C'est là que je suis tombée nez à nez avec cet électrophone en piètre état. Condamné au mutisme depuis bien longtemps... Vieux d'une quarantaine d'années, c'était sans doute la seule chance pour lui de retrouver un peu de sa superbe. Quand Gourou m'a annoncé son prix, j'ai dit banco ! Au pire, si je ratais sa remise en route, il reviendrait à la case départ, à la brocante !



Il m'a fallut d'abord regarder ce qu'il avait dans le ventre. J'avais dans l'idée d'ôter le système radio pour faire suffisamment de place en son sein. Le compartiment ainsi libéré pourrait servir de réceptacle pour les enveloppes. Et il y en avait des fils et des ampoules obsolètes à enlever. Pour ce genre d'opération, mieux vaut d'ailleurs se doter de gants et d'un masque en raison du mercure... Une fois vidé de l'intérieur, il ne restait plus qu'à passer une fine couche de lasure sur la façade et à fermer le dessus par une plaque de bois avec une fente pour les lettres.

Et le tour fut joué ! Après plusieurs heures de travail.. L'électrophone était fin prêt pour figurer en bonne place sur le lieu de réception de notre mariage.


Après la noce, il aurait pu retrouver le chemin de la brocante... Mais je n'en avais pas fini avec ce croque-notes. Un nouveau tour de passe-passe et le voilà qui orne maintenant notre salon. Parce qu'il sert désormais de support à un électrophone chiné sur le marché du vintage ce printemps.

Voilà un détournement qui n'en finit pas. La prochaine fois, ce sera quoi ?... Pour l'instant, je donne ma langue au chat !


Retrouvez le sommaire : ici

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

A vos mots... Prêt ? Palabrez !